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Huile de poisson pour enfants

Il a été démontré que les acides gras oméga-⁠3 dérivés de poissons jouent un certain nombre de rôles importants dans la santé des enfants, comme améliorer l’humeur ou réduire les troubles du comportement tels que le TDAH, en plus d’exercer des effets anti-inflammatoires.

Les acides gras oméga-⁠3 sont des agents naturels extrêmement importants pour soutenir les fonctions cognitives et un développement sain. L’acide eicosapentaénoïque (AEP) d’origine marine en particulier influence l’humeur et la cognition [1]. Des études ont démontré que les suppléments d’oméga-⁠3 riches en AEP peuvent réduire les symptômes du TDAH, et même renverser les critères de diagnostic du TDAH chez un pourcentage considérable d’enfants [2]. Une revue systématique et une méta-analyse menées en 2011 ont inclus les données de 10 essais menés auprès de 660 enfants [1]. Collectivement, les données ont démontré qu’il y avait une différence significative avec un traitement d’acide gras oméga-⁠3, et que des doses plus élevées d’AEP dans les suppléments d’acides gras oméga-⁠3 étaient associés à une efficacité considérablement accrue dans le traitement des symptômes du TDAH [1]. Ces études montrent que la dose d’AEP pour les enfants devrait être au minimum de 400 mg d’AEP par jour.

En second lieu, il a été démontré que l’AEP régule l’humeur chez les enfants. Un certain nombre d’études ont examiné son utilisation chez les enfants souffrant de dépression ou d’un trouble bipolaire [3][4][5]. Une étude d’évaluation de l’huile de poisson chez les enfants déprimés âgés de 6 à 12 ans a noté que l’emploi d’huile de poisson a entrainé des bienfaits « très significatifs » sur les échelles d’évaluation de la dépression, y compris l’échelle de dépression des enfants (CDRS), l’inventaire de dépression pour enfants (CDI), et l’échelle d’impression clinique globale (CGI), comparativement au placébo [3]. Dans une autre étude, menée auprès d’adolescents souffrant d’un trouble de la personnalité limite et à haut risque de psychose, les suppléments d’huile de poisson se sont avérés améliorer considérablement leur fonctionnement et réduire les symptômes psychiatriques, par rapport au placébo [4]. Enfin, parmi les enfants âgés de 5 à 12 ans avec un trouble bipolaire pédiatrique, l’emploi d’huile de poisson riche en AEP et en inositol a entrainé une diminution significative des symptômes de manie et de dépression, par rapport au placébo [5].

Enfin, l’AEP agirait en tant que puissant agent anti-inflammatoire dans le cerveau. Dans la membrane cellulaire, l’AEP est en concurrence avec l’acide arachidonique pour la conversion enzymatique des cytokines spécifiques. L’acide arachidonique est transformé en produits chimiques proinflammatoires telle la prostaglandine E2 (PGE2), tandis que l’AEP est converti en produits chimiques anti-inflammatoires tels que la PGE3. Quand des enzymes telles que la cyclooxygénase-⁠2 (COX-⁠2) arrivent, elles trouvent l’AEP à la place de l’acide arachidonique ; de ce fait, plus de composés anti-inflammatoires sont créés. L’AEP peut aussi aider à moduler la transmission de signaux entre les cellules du cerveau. L’AEP est un anti-inflammatoire si puissant qu’il est bénéfique pour plusieurs affections chroniques caractérisées par l’inflammation, y compris l’asthme et l’arthrite juvénile [6][7].

Soyez avisé que les effets de l’AEP sur l’humeur, le comportement, et la cognition peuvent prendre jusqu’à 12 semaines avant de faire effet. Bien que le mois de septembre puisse être loin de la pensée des parents, une préparation avec des suppléments nutritionnels devrait être commencée bien avant l’année scolaire.

Références

  1. Bloch, M.H., et A. Qawasmi. « Omega-⁠3 fatty acid supplementation for the treatment of children with attention-deficit/hyperactivity disorder symptomatology: Systematic review and meta-analysis. » Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, Vol. 50, N° 10 (2011): 991–1000.
  2. Sinn, N., et J. Bryan. « Effect of supplementation with polyunsaturated fatty acids and micronutrients on learning and behavior problems associated with child ADHD. » Journal of Developmental and Behavioral Pedicatrics, Vol. 28, N° 2 (2007): 82–91.
  3. Nemets, H., B. Nemets, A. Apter, Z. Bracha, et R.H. Belmaker. « Omega-⁠3 treatment of childhood depression: A controlled, double-blind pilot study. » The American Journal of Psychiatry, Vol. 163, N° 6 (2006): 1098–1100.
  4. Amminger, G.P., A.M. Chanen, S. Ohmann, C.M. Klier, N. Mossaheb, A. Bechdolf, B. Nelson, et autres. « Omega-⁠3 fatty acid supplementation in adolescents with borderline personality disorder and ultra-high risk criteria for psychosis: A post hoc subgroup analysis of a double-blind, randomized controlled trial. » Canadian Journal of Psychiatry, Vol. 58, N° 7 (2013): 402–408.
  5. Wozniak, J., S.V. Faraone, J. Chan, L. Tarko, M. Hernandez, J. Davis, K.Y. Woodworth, et J. Biederman. « A randomized clinical trial of high eicosapentaenoic acid omega-⁠3 fatty acids and inositol as monotherapy and in combination in the treatment of pediatric bipolar spectrum disorders: A pilot study. » The Journal of Clinical Psychiatry, Vol. 76, N° 11 (2015): 1548–1555. Correction dans The Journal of Clinical Psychiatry, Vol. 77, N° 9 (2016): e1153.
  6. Nagakura, T., S. Matsuda, K. Shichijyo, H. Sugimoto, et K. Hata. « Dietary supplementation with fish oil rich in omega-⁠3 polyunsaturated fatty acids in children with bronchial asthma. » The European Respiratory Journal, Vol. 16, N° 5 (2000): 861–865.
  7. Alpigiani, M.G., G. Ravera, C. Buzzanca, R. Devescovi, P. Fiore, et A. Iester. « [L’utilisation d’acides gras n–3 pour l’arthrite juvénile chronique]. » La Pediatria Medica e Chirurgica, Vol. 18, N° 4 (1996): 387–390 [Article en italien].