De la panique au « tout ira bien »
Découvrez le parcours honnête et émouvant d’un Montréalais de 59 ans qui a affronté et surmonté les complexités et les tabous des problèmes de santé de la prostate
Étape 1 — Panique ! La tournée des salles de bain
Pendant un certain temps, ma vie consistait à courir d’une salle de bain à l’autre. Au travail, j’alternais entre les différentes toilettes pour éviter que mes collègues le remarquent. Mes courses du week-end tournaient autour des quincailleries, non pas pour les outils, mais parce qu’elles avaient des toilettes facilement disponibles. La randonnée et d’autres activités comprenaient des pauses obligatoires pour « arroser les arbres » (désolé pour le visuel). Conduire n’importe où nécessitait non seulement de vérifier la circulation à l’avance, mais également de localiser les sites de restauration rapide pour des arrêts toutes les trente minutes. Les nuits n’étaient pas consacrées à compter les moutons mais plutôt le nombre de fois où j’allais aux toilettes. J’étais submergé par un immense sentiment de honte et d’urgence. « Ce n’est pas une vie. » « Je suis trop jeune pour ça. » « Est-ce que j’ai un cancer de la prostate ? Ça ne se peut pas. Je n’ai même pas encore de testament. »
Étape 2 — Aidez-moi, docteur ! Le diagnostic
J’ai donc pris rendez-vous pour le redoutable examen avec des gants de latex. Le test de PSA confirme qu’il ne s’agit pas d’un cancer de la prostate. « Mais, docteur, j’ai toujours tous ces symptômes », lui ai-je dit. Contrairement à moi, mon médecin est resté calme et a dit : « C’est probablement juste une HBP. Passez ce test écrit (Prostate Score Index) et revenez le mois prochain. » Je me suis dit que c’était facile à dire pour lui…
Étape 3 — Un mirage ! L’odyssée de l’information
Assis devant mon ordinateur, j’ai surfé sur tous les sites à la recherche de tous ces nouveaux acronymes qui entraient dans ma vie. Mais toutes ces recherches ne résolvaient toujours pas mon problème. Dans un magasin à grande surface, j’ai trouvé un produit qui promettait de soulager les symptômes de l’HBP en prenant un seul comprimé chaque jour.
Désespéré d’avoir un peu de soulagement, je l’ai essayé. J’ai finalement constaté quelques améliorations, bien que marginales. En regardant le test écrit du PSI, mon score est passé de grave à moyen–grave en un mois. Lorsque je suis retourné chez mon médecin, j’étais heureux de lui signaler ces progrès. Cela m’a permis d’éviter les médicaments aux effets secondaires qui peuvent être, disons, « nocifs pour l’ego d’un homme », si vous voyez ce que je veux dire.
Étape 4 — Le soulagement est le triomphe
Je sais que je ne suis pas seul. D’autres hommes de mon âge me disent qu’ils sont eux aussi aux prises avec ce problème, et que c’est habituellement chacun pour soi. Au fil des discussions, quelques gars ont vanté les louanges d’un produit naturel appelé Prostate Performe. J’étais très sceptique au départ, mais qu’est-ce que j’avais à perdre ? Mon orgueil souffrait déjà. Même si c’est un peu cher, j’étais tanné de faire le « tour du monde des toilettes ». J’ai donc essayé le produit, et comme par enchantement, mon score PSI est tombé à moyen–modéré en deux semaines.
Maintenant, je n’arrête plus aux toilettes partout. Je n’ai pas à effectuer le travail de la nature lors d’une randonnée. Je peux tondre la pelouse sans avoir à rentrer trois fois à l’intérieur. Bien sûr, je me lève toujours une fois par nuit, mais ce n’est pas aussi souvent qu’avant. Et quand je vais à la quincaillerie, ce n’est pas pour aller aux toilettes : c’est pour les outils ! Même si je ne suis peut-être plus un jeune homme, je sais que tout ira bien.