Tout le monde se souvient probablement de sa première contravention pour excès de vitesse — et de l’impact négatif que cela a pu avoir sur tout le reste de cette journée. Dans mon cas, cela s’est produit quand j’avais 16 ans, un jour où je me rendais à un examen de patinage artistique et que j’étais dans un certain état de nervosité. Je devais passer un examen pour lequel j’avais déjà échoué une fois, ce qui n’était pas rare, mais ma fierté en avait tout de même pris un coup. J’avais suffisamment de temps pour m’y rendre, mais j’avais l’esprit ailleurs.

« Que va-t-il se passer si j’échoue encore une fois ? Je serais embarrassée de continuer la compétition en restant au même niveau, tandis que d’autres progresseraient. Papa avait-il encore gâché de l’argent en me payant des cours privés ? » Mes pensées catastrophistes ont alors été interrompues par des feux colorés et clignotants derrière moi. « Il veut simplement me dépasser. Je vais me mettre sur le côté pour le laisser passer » me dis-je.

Mais il ne m’a pas dépassée. Il s’est garé derrière moi sur le bord de la chaussée. Je suis repartie en tremblant avec une contravention dans les mains, anticipant la conversation déplaisante que j’aurais avec mon père sur la manière dont j’allais payer cette amende. Et j’ai échoué à mon examen de patinage.

Pourquoi ? Parce que je l’avais décidé. J’ai en effet laissé une attitude défaitiste prendre le dessus dans mes pensées. Je m’attendais à échouer, et c’est ce qui s’est produit. Dans cette situation, j’ai pu attribuer cet échec à l’expérience éprouvante que j’ai vécue en ayant une contravention, mais en réalité, j’ai échoué parce que je ne croyais pas à mes chances de réussite.

Bon nombre d’entre nous prenons des résolutions optimistes en début de nouvelle année, et malheureusement, un bon nombre les abandonnent rapidement. Mais pourquoi renonçons-nous aussi vite ? Pourquoi décidons-nous que nous avons déjà échoué, alors que nous avons seulement été confrontés à un contretemps ?

Voici quelques conseils pour réorienter votre attitude (pas besoin d’un bouleversement radical) et vous aider à être en mesure d’accomplir vos objectifs, que ce soit pour votre santé, votre carrière, votre couple, ou votre apprentissage.

Choisissez d’être positif

Les pensées positives ont un effet. Il ne s’agit toutefois pas de se bercer d’illusions ; il s’agit de faire le choix de rejeter les pensées qui ne sont pas propices à la réalisation de notre objectif. En tant que coach en nutrition, j’ai entendu des gens s’exprimer de cette façon : « Je vais essayer de perdre du poids, mais rien ne marche jamais ». Pas besoin d’un doctorat en science nutritionnelle pour savoir que ce patient ne perdra pas 10 kg.

Choisissez de réécrire votre monologue intérieur

Pour justifier mon échec à mon examen de patinage, j’ai rejeté la faute sur ma contravention. J’aurais alors dû opter pour le monologue intérieur suivant : « Je ne vais pas laisser cette expérience déplaisante entraver mes capacités de concentration et m’empêcher de réussir cet examen de patinage ». Soyez attentif à votre manière de vous parler intérieurement, et faites appel aux ressources de votre raison pour les modifier. Vous pouvez vous dire par exemple : « Si j’établis un plan et que je m’y tiens à la lettre, il n’y a aucune raison que ma santé ne s’améliore pas. » Une autre technique efficace est d’ajouter l’expression « pour le moment » à toutes vos pensées internes négatives. « Je n’ai pas perdu dix kilos… pour le moment. » « Je n’ai pas réussi à faire des exercices régulièrement… pour le moment. » Ce qui doit venir ensuite est : « …mais je vais y arriver ».

Choisissez d’élaborer un plan d’action

Écrivez un objectif précis. Déterminez-le de manière spécifique et réaliste, plutôt que de rester dans le vague. N’écrivez pas : « Je veux être en bonne santé ». Écrivez : « Je prévois de marcher 5 km tous les samedis matin ». Une fois que vous aurez accompli cet objectif, vous pourrez alors viser un objectif plus élevé. « Je vais planifier trois promenades de 5 km chaque semaine sur mon calendrier. Je vais m’engager à les faire, et je ne les reporterai pas. »

Choisissez de considérer l’échec comme un apprentissage

Cela vous aidera à définir des stratégies qui vont fonctionner. Si vous n’arrivez pas à manger suffisamment de légumes dans une journée, pourquoi ne pas acheter un supplément de légumes pour palier temporairement à ce manque ? Si vous n’arrivez pas à trouver le temps de faire une heure d’exercice, peut-être que vous pourriez faire quatre séances de 15 minutes pendant que vous êtes au travail ? L’échec signifie simplement que la stratégie choisie n’est pas la meilleure pour vous. Identifiez les obstacles et trouvez des moyens de les contourner.

Choisissez de vous dire « je peux réussir des choses difficiles »

Écrivez ce mantra jusqu’à ce qu’il finisse par entrer dans votre schéma de pensée habituel et jusqu’à ce que vous en soyez convaincu. Collez-le sur votre miroir, sur votre porte d’entrée, sur votre porte de sortie, sur votre volant, sur votre bureau au travail, et sur votre sac de sport. Parfois, il peut être utile de repenser à toutes les réalisations ardues que vous avez accomplies au cours de votre vie pour vous rappeler que vous pouvez effectivement faire des choses difficiles. En réalité, vous avez déjà survécu à beaucoup de choses et vous avez évolué pour arriver où vous en êtes.

Vous ne savez pas par où commencer ? Dans un premier temps, assurez-vous que votre corps est suffisamment actif et qu’il dispose de la nourriture nécessaire. Faites en sorte de consommer beaucoup de protéines et de légumes. Si cela n’est pas possible à cause d’un mode de vie trop contraignant, des suppléments pourraient éventuellement vous apporter le soutien nécessaire. Faites en sorte d’avoir plus d’occasions d’être actif tous les jours, que ce soit par des séances de sport ou de l’exercice dans le cadre de vos activités du quotidien.

J’ai constaté que l’état d’esprit peut être un facteur déterminant de la réussite. Célébrez les petites victoires et en les accumulant ; cela finira par devenir de grandes victoires, en faisant preuve de patience, de sagesse, et de compassion envers vous-même.

Kelly Judge, BA, BEd, MEd, PN1

Coach en nutrition sur internet, et blogueuse sur le thème de la santé, elle est convaincue qu’une alimentation consciente, combinée à de l’exercice et à un état d’esprit positif, est un facteur essentiel pour être en bonne santé. Elle a passé 25 ans à conseiller des jeunes pour leur apprendre à être plus résilients. Désormais à la retraite, son blogue contribue à promouvoir la positivité et regorge de conseils pour accroître ses ressources et sa résilience.

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