Assise tranquille
Tout est si calme avant la tempête. J’aime cet instant où le temps s’arrête. Cela m’apaise, et je peux entrer plus profondément en moi. Dehors, assise tranquille, je ferme les yeux et je ressens mon cœur qui bat. Je me concentre sur ses battements et sur mon souffle, tandis que le tonnerre gronde une première fois. Il me rappelle cette force qui vit en moi et en chacun de nous. Cette force immense qu’il me faut — qu’il nous faut — apprivoiser, exprimer, canaliser, et utiliser à bon escient.
Toujours assise tranquille entre les grondements du tonnerre, j’entends maintenant la pluie qui, elle aussi, veut faire partie de ce parfait après-midi. Elle lave la terre. Elle nettoie mon énergie, aidée par le vent qui se lève soudainement. Les éléments coexistent, collaborent, créent ensemble et harmonieusement mon environnement. Le feu, le vent, l’eau, la terre, et l’éther sont — sans rivalité, sans compétition!
Je reviens à mon souffle. Mon cœur bat, encore tranquillement. Je suis vivante! Je suis le feu, le vent, l’eau, la terre, et l’éther. Je suis tous ces éléments réunis dans un corps de matière. Nous le sommes tous. Soyons, nous aussi, au-delà du faire; soyons! Soyons d’abord unis avec nous-même puis ensuite avec nos pairs. Puis coexistons, collaborons, créons ensemble et harmonieusement une vie sur cette magnifique planète Terre.