Les meilleures solutions pour limiter l’accumulation de toxines : Comment limiter l’exposition permanente aux toxines (Partie 1)
Introduction
Les toxines nous entourent continuellement. Qu’il s’agisse des gaz d’échappement des véhicules que vous inhalez, de la dinde congelée que vous mangez, ou des pensées négatives que vous avez au travail, les toxines sont partout.
Cet article ne vise pas à vous rendre fou, et il n’est pas destiné à transformer votre vie radicalement ou à vous rendre paranoïaque de tout ce à quoi vous et votre famille êtes exposés.
En fait, la plupart des toxines discutées dans l’article ne vous nuisent pas, sauf si vous êtes exposés à des niveaux extrêmement élevés de façon continue, ou si votre corps est incapable de les traiter en toute sécurité. L’histoire nous a démontré que tout est toxique, et que c’est la dose qui sépare les toxiques des non toxiques.
TERMIUM Plus®, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada, donne la définition suivante pour le mot « toxine » :
« Substance délétère, d’origine animale, végétale ou bactérienne, dont les caractères généraux les plus importants sont de produire des effets toxiques (la maladie, une incapacité ou la mort) et d’être typiquement capable de provoquer la formation d’anticorps. »
Selon cette définition, de nombreuses toxines typiques (comme le gaz d’échappement des véhicules, les additifs alimentaires, ou les produits chimiques synthétiques) ne sont pas toxiques, dangereux pour la vie, ou créées par un organisme vivant.
Par souci de simplicité, cet article considèrera comme une « toxine » toute molécule, synthétique ou non, ou état d’esprit qui a le potentiel d’affecter négativement le corps en quantités modérées au cours de la vie d’une personne. Bien que cela soit une définition vague, c’est réellement l’accumulation et le fardeau toxique qui affectent le plus les gens. Ce n’est souvent pas une exposition unique.
Notre corps est conçu pour traiter les expositions toxiques quotidiennes : en fait, il peut être judicieux de mettre à l’épreuve votre système immunitaire et ses voies de désintoxication. Vivre dans un environnement stérile a ses dangers, surtout chez les enfants.
Le corps doit maintenir un équilibre entre les cellules Th1 et les cellules Th2:
Les cellules Th1 constituent votre « immunité cellulaire » qui lutte contre les virus et autres agents pathogènes intracellulaires, élimine les cellules cancéreuses, et stimule les réactions allergiques cutanées.
Les cellules Th2 déclenchent votre « immunité humorale » et augmentent la production d’anticorps pour lutter contre les organismes extracellulaires.
On suppose que la diminution des infections (Th2) dans les pays occidentaux — et, plus récemment, dans les pays en développement — est à l’origine de l’incidence croissante des maladies autoimmunes et allergiques (Th1). C’est ce qu’on appelle « l’hypothèse d’hygiène », basée sur des données épidémiologiques, en particulier des études de migration, qui démontrent que les sujets qui migrent d’un pays à faible incidence vers un pays à forte incidence acquièrent des troubles immunitaires, en particulier avec la première génération.
Plus simplement :
Th2 > Th1 : Certaines études ont noté, quand un enfant grandit dans un environnement propre et semistérile (Th1 faible), une augmentation des affections autoimmunes, asthmatiques, et allergiques (Th2 élevé).
Th2 < Th1 : En contrepartie, quand une personne est exposée à de nombreux microorganismes, comme en cas d’infections bactériennes ou parasitaires (Th1 élevé), il a été démontré qu’elle a une incidence réduite d’allergies humorales (Th2 faible).
Idéalement, nous devrions viser à équilibrer les systèmes Th1 et Th2 (Th1 = Th2).
C’est pourquoi je dis de « limiter l’accumulation de toxines » dans le titre de cet article, et non pas « d’éviter les toxines ». Une certaine exposition aux toxines, aux microorganismes, et aux substances qui mettent à l’épreuve notre système immunitaire est cruciale pour trouver une santé optimale.
Jusqu’à présent, nous avons appris que tout est toxique, et que c’est la dose qui sépare le toxique du non toxique, et qu’une quantité modérée de toxines est nécessaire pour un système immunitaire sain. Cependant, certaines toxines naturelles pourraient avoir des effets néfastes, même à petites doses (ex. : intoxication alimentaire, métaux lourds) ; pour l’essentiel, toutefois, c’est l’accumulation qui met le stress sur notre corps et l’amène à fonctionner de manière sous-optimale.
Ma recommandation est de ne pas faire toutes ces modifications. Et si vous l’avez déjà fait, je me demanderais si votre « mode de vie sain » n’est pas plutôt une obsession. Il y a des dangers à aller trop loin : on parle d’orthorexie. Limiter certaines de ces expositions et accumulations toxiques une étape à la fois vous rapprochera de la santé et de la vitalité optimales.
Limiter l’accumulation de toxines externes
Nous absorbons les toxines de diverses façons, par des processus tant externes qu’internes.
Les toxines externes ou les facteurs extrinsèques sont les facteurs auxquels les gens pensent le plus fréquemment quand il s’agit de leur santé. C’est tout ce que nous consommons, absorbons, inhalons, observons, ou entendons.
La liste sur la page suivante se compose de toxines communes auxquelles nous sommes exposés quotidiennement, et exclut les principales infections telles que E. coli et C. difficile, ou les effets secondaires des vaccinations et médicaments spécifiques.
Source alimentaire | Problème et solution |
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Aliments transformés, agents de conservation, et additifs | Donnez à votre corps une pause d’exposition aux produits chimiques lourds et aux irritants contenus dans de nombreux aliments en :
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Quantités excessives de sucre et soda | Évitez les bonbons, les jus concentrés, et les boissons gazeuses en les remplaçant par des options plus saines
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Faible qualité de l’eau | Limitez la consommation d’eau embouteillée et buvez de l’eau purifiée, réminéralisée, ou alcaline pour éviter les contaminants de l’eau, mais maintenez une teneur minérale bénéfique.
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Métaux lourds dans les fruits de mer | Évitez les fruits de mer et les poissons au sommet de la chaine alimentaire, qui contiennent des concentrations élevées de mercure
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Emballages revêtus de PFC et de matières plastiques chauffées | Évitez les emballages alimentaires, boites à pizza, maïs soufflé aux microondes, et autres produits enveloppés de PFC (hydrocarbures perfluorés), en particulier lors du réchauffage.
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Huiles rances | Les aliments contenant de l’huile, tels que les noix, les avocats, les graines, les poissons, et l’huile d’olive se gâtent selon la température et les facteurs environnementaux. Pour être prudent, suivez les conseils suivants :
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Ne pas cuire ou laver correctement les aliments | En particulier en ce qui concerne le porc, le poulet, la dinde, le poisson, et les fruits de mer, assurez-vous qu’ils sont bien cuits pour limiter le nombre de bactéries et d’infections parasitaires. De même, les petites créatures peuvent vivre parmi les légumes feuillus verts et autres à surface élevée, comme le brocoli.
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Gril au charbon | L’été est souvent synonyme de barbecue, mais cela signifie aussi des composés organiques volatils (COV). La croute brulée sur vos steaks et légumes est cancérigène en grandes quantités.
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Ustensiles de cuisine en téflon mal utilisés | Le téflon des casseroles antiadhésives contient du polytétrafluoroéthylène (PTFE) toxique, qui peut causer des symptômes semblables à ceux de la grippe lorsqu’il est consommé.
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La deuxième partie de cet article en deux parties paraitra le 1er juin 2017.
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