Retour à l’école… Trois trucs pour aider les enfants à manger plus sainement… sans le savoir !
Vos enfants semblent être magiquement attirés par la malbouffe partout où ils vont ?
Est-ce que leur boite à lunch arrive à la maison avec des restes de nourriture saine, à peine touchée ?
Voulez-vous que vos enfants puissent profiter du plaisir d’avoir des habitudes alimentaires et un mode de vie sains et nutritifs, mais ne savez simplement pas comment ?
Si vous avez répondu « oui » à l’une des questions ci-dessus, vous n’êtes pas seul.
Avec l’offre alimentaire telle qu’elle est aujourd’hui — la majorité des produits alimentaires des grandes épiceries étant remplis d’arômes et colorants artificiels, sucre, GMS, et autres agents de conservation malsains —, le monde dans lequel grandissent nos enfants en croyant que cette nourriture est bonne pour eux est vraiment biaisé. Pis encore : la plupart des substances utilisées dans les aliments populaires ont un effet similaire sur le cerveau à certaines des pires drogues de rue. Entre l’influence physiologique des produits alimentaires transformés et l’influence écrasante des pairs pour les consommer, il n’est pas étonnant que nos enfants s’empiffrent de beaucoup d’aliments malsains. L’augmentation de l’obésité et du diabète infantiles en Amérique du Nord témoigne de cette triste réalité.
La bonne nouvelle est qu’il y a trois façons simples d’aider les enfants à manger des aliments sains sans honte ni difficulté… et même avec plaisir !
Trois conseils pour améliorer la santé (et le plaisir) des enfants…
Jardinez avec vos enfants :
Lorsque les enfants s’impliquent dans la croissance et la culture de la nourriture sur le patio ou dans le jardin, ils sont plus enclins à manger (et à apprécier) la belle nourriture qui jaillit de la terre. En plus des bienfaits évidents pour la santé, les avantages d’une plus grande sensibilisation à l’approvisionnement alimentaire, l’amélioration des compétences de vie, et la conscience environnementale sont aussi de gros plus. Le jardinage d’hiver est particulièrement amusant à faire avec les enfants, car après la plantation des semences à l’automne, l’hiver fait généralement oublier le jardin, ce qui rend les pousses de printemps et des récoltes encore plus passionnantes à découvrir.
Cuisinez avec vos enfants :
Comme avec le jardinage, les enfants sont plus susceptibles de vouloir manger la nourriture qu’ils préparent que la nourriture qui est faite pour eux. Ils sont plus investis dans le processus et sont aussi curieux de savoir ce qu’ils peuvent créer. En plus d’accroitre leur autonomie et de renforcer leur confiance, leur enseigner la magie de créer des repas à partir d’aliments entiers réels est bon pour leur corps aussi bien que leur esprit.
Faire des délicieux desserts
(qui sont des options beaucoup plus saines que la malbouffe qu’ils voudraient typiquement manger autrement) :
La croyance de la société est que, pour que la nourriture goute bon, elle doit être malsaine (par exemple remplie de sucre, de gluten, de beurre, etc.). Donc, quand vous donnez à vos enfants des délicieux desserts qui ne contiennent pas l’un de ces ingrédients, vous ne pouvez pas imaginer leur surprise et leur joie de savourer des desserts délicieux, surtout si les recettes sont assez faciles pour qu’ils les fassent eux-mêmes !
Au lancement de mon livre en septembre dernier, une fillette de 5 ans nommée Harumi a démontré combien il était facile de faire les bananes à la cannelle au four à partir du livre, que tous les participants à l’évènement ont joyeusement dévoré. Tous les cœurs ont fondu en regardant cette adorable petite fille tellement concentrée et fière d’apprendre et de démontrer une façon de créer quelque chose de spécial et faire en sorte que les autres puissent en profiter.
Il est vrai que les desserts ne peuvent pas avoir la même valeur nutritive que certains des plats plus savoureux que nous aimerions voir nos enfants apprécier, mais c’est un pas dans la bonne direction — une étape dans leur processus de transition. En tant que psychologue, je ne connais que trop bien l’importance de nous retrouver là où nous sommes, et puis de prendre peu à peu des mesures dans le sens vers lequel nous voulons aller. Nos enfants ne sont pas différents.
La pensée extrême (tout ou rien) nous conduit généralement à une destination très familière et indésirable : le sentiment d’échec. Plus nous pouvons favoriser un sentiment de succès, de plaisir, et de curiosité, plus nous pouvons soutenir nos enfants le long de leur parcours de vie vers une meilleure santé, une plus grande vitalité, et le bonheur.