Améliorer le diabète grâce aux régimes pauvres en glucides et cétogène
Pour les personnes diabétiques, le strict contrôle du sucre est une réalité quotidienne et qui incite à considérer le suivi de régimes pauvres en glucides, dont la popularité ne cesse d’augmenter — à juste raison, car la science a maintenant largement exploré cette solution nutritionnelle qui révèle de nets bénéfices pour le diabète, tant de type 1 (insulinodépendant) que de type 2 (dit aussi gras, sucré, de maturité, ou non-insulinodépendant). Dans ce contexte, une vague de reconnaissances institutionnelles parcourt la planète : en 2017 d’abord, avec Diabetes UK, puis Diabetes Australia et l’American Diabetes Association. Cette année, Diabète Canada a pris position en faveur de cette thérapie nutritionnelle désormais considérée comme une composante à part entière des soins de qualité pour le diabète. En effet, les preuves de son efficacité — et de sa rentabilité — sont particulièrement solides au vu de la gestion du sucre sanguin, du contrôle du poids, et du besoin réduit de médication.
Mais que signifie concrètement « régime pauvre en glucides » ? Le rapport canadien place la limite supérieure de l’apport en glucides à 130 g/j, et reconnaît dans la foulée que les régimes très pauvres en glucides — définis comme apportant moins de 50 g de glucides par jour — seraient encore plus efficaces. Le régime cétogène se plaçant dans cette catégorie, avec un apport en glucides compris entre 20 et 50 g/j selon les profils, il est donc de bon augure pour la population diabétique, plus particulièrement pour les personnes atteintes de diabète de type 1 insulinodépendant. Nonobstant le caractère particulièrement restrictif de ce régime ainsi que les risques d’hypoglycémie et de carence en certains nutriments, le régime cétogène est un « must naturopathique » pour le diabète de type 1 et requiert certainement le suivi professionnel d’un praticien de la santé. Quant au diabète de type 2, il devrait être abordé d’un point de vue nutritionnel avec un régime faible en glucides — moins rigide que le régime cétogène — et de type méditerranéen. Enfin, l’activité physique, la gestion du stress, ainsi qu’un sommeil et un environnement de qualité complètent idéalement l’hygiène de vie nécessaire pour améliorer le bien-être des personnes diabétiques.